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Aiguilleurs du ciel d'Orly

  • Lazare BORDEREAUX et Pierre BOUSSEMART
  • 11 avr. 2018
  • 3 min de lecture

Une partie de la classe de la seconde aéronautique du lycée Saint Érembert à Saint Germain en Laye

est allé visiter la tour de contrôle du 2 e aéroport de Paris, Orly le 13 février dernier.

Mr Branly, pilote chez Air France et un des intervenants qui est déjà venu voir notre classe nous y a

accompagné ainsi que Patrick LeNoël, un des contrôleurs de cette tour. Ce dernier nous en a appris

plus sur ce métier au quotidien ainsi que les études pour être qualifié.

Mr LeNoël nous a alors guidé dans cet endroit qui nous était totalement inconnu et dont avions envie

de connaître tout les secrets de fonctionnement. Tout d’abord la moitié de classe qui était présente à

été divisée en deux groupes qui allait visiter tour à tour certaines parties de celle-ci. Notre groupe est

allé au niveau Administratif en premier où il y a également un simulateur pour mettre les stagiaires

en situation réelle. La simulation est composé de deux équipes, une fait les avions, une la tour de

contrôle. Cette dernière doit réussir à réguler le trafic aérien sans problèmes sachant que au fur et à

mesure la situation se complexifie ce qui met à l’épreuve les contrôleurs.

Ensuite nous sommes montés dans la vigie, la pièce maîtresse de la tour avec la salle « radar ». Cette

pièce est faite avec de grands panneaux et verre pour les vitres ce qui permet d’avoir une vision

périphérique sur tout l’aéroport. Mr LeNoël a alors commence à nous expliquer les études qu’il faut

faire pour pouvoir devenir contrôleur, tout d’abord la plupart des contrôleurs passe par l'ENAC,

(l'École Nationale de l'Aviation Civile) ensuite lorsque qu’on a passe cette étape qui dure 3 ans on

doit être embauché dans une tour de contrôle pour pouvoir exercer son métier. Pendant 2 à 4 ans on

est « stagiaire » on se met peu à peu dans des situations réelles et on est supervisé par un contrôleur

qualifié. Après ces quelques années on devient alors autonome et on peut exercer le métier de

contrôleur. On nous a préciser que c’est un métier où la rigueur et la communication est une qualité

essentielle.

Il faut savoir que l’espace aérien est anarchique : il faut impérativement réguler un abondant trafic

au sol comme dans les airs avec beaucoup de contraintes. Pour cela, il est découper en volume et

chaque volume est sous la responsabilité d’un contrôleur. Il y a différents type de contrôleurs, ceux

qui nous ont été présentés sont ceux de :

- Contrôleur prévol, c’est le contrôleur qui organise tout les départs, les arrivées des avions qui

souhaitent se poser à Orly .

- Le contrôleur d’approche, il gère tout les déplacements des avions aux sols, là où ils vont se garer il

faut aussi savoir que certains avions ne peuvent pas rouler à certains endroits en fonction de leur

poids ou de leur envergure etc.

- Le contrôleur local, ce dernier s’occupe d’une seule piste en temps réel et gère toute la phase de

décollage et d’atterrissage.

-Le contrôleur en route, il gère l’espace aérien que ne touche pas le sol et est uniquement sur radar.

Tout ces postes et ces arrangements dépendent des conditions météorologiques, par exemple si il y

avait un vent d’ouest et que soudain il y a un vent d’est alors les configurations de piste doivent

changer la piste d’atterrissage peut devenir celle de décollage etc.. Ils doivent se confronter à e

nombreuses contraintes comme séparer les avions de 3 nautiques/1000 pieds, la limitation de 3

pistes à Orly ou encore devoir coopérer avec les différents aéroports aux alentours.

En général plus le temps est mauvais plus le temps entre chaque décollage et atterrissage est

important, ce qui peut compliquer le trafic aérien si ce dernier est important.

Vers la fin de notre visite, nous avons eu la chance de visiter la salle radar située au milieu de la tour

de contrôle : c’est ici que se trouve tous les contrôleurs en route. Tous les avions environnants

étaient sur les différents écrans avec leurs coordonnés exacte.

Enfin un contrôleur travaille 9h maximum par jour avec des pauses toutes les 2h. Chaque jour 3

équipes se relaient pour que il y ait des gens à la tour de contrôle 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Ce

métier est difficile et différent chaque jour car il y a de nouvelles situations chaque jour ce qui

empêche que ce métier devienne monotone. C’est aussi un métier qui va encore durer dans le temps

car c’est un métier qui ne peut être réalisé par des machines en raison de leur incapacité à faire des

approximations. Il faut avoir beaucoup de sang froid pour être contrôleur, car certaines situations

peuvent être très stressantes et il ne faut pas lâcher dans un moment clé.


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