Des étoiles plein les yeux

M. Branly, pilote chez Air France, a bien voulu nous rendre visite dans l’établissement le 14 novembre 2017 pour présenter son métier.

Mardi 14 novembre 2017, nous avons reçu la visite de M. Branly, commandant de bord moyen-courriers chez Air France. Durant 1h30, il nous a partagé son expérience et sa passion pour le pilotage.

M. Branly a été accueilli par une présentation de notre projet par quatre élèves de la classe. Il a trouvé ce projet très intéressant pour des jeunes de notre âge. Ont suivi deux exposés. Le premier portant sur les avions du futur le second sur les accidents aériens. Il s’est montré très attentif et a même ajouté quelques informations complémentaires notamment sur le vol 447 Rio-Paris en insistant sur la rareté extrême de ces malheureux accidents, et donc de la sureté de l’aviation civile.

Il a commencé par la présentation de son métier en commençant par dire que son emploi est très stable et que le marché de l’aviation a beaucoup d’avenir « Il y aura toujours au moins deux pilotes par vol d’ici trente ans ».

Il a poursuivi sur ses études. D’un niveau moyen, tout de même en filière scientifique, il décide de passer le concours de l’ENAC. Ce qui l’y a poussé ? « La paresse » répond-t-il à la question posée. Ne voulant pas se lancer dans des concours trop complexes, il a choisi celui de l’ENAC.

Ensuite, de diverses questions lui ont été posées par les élèves. L’inévitable, évidemment, sur le salaire après avoir accompli 3 ou 4 ans de formation à l’ENAC : « Il y a toujours une gêne à la française sur ce sujet » répond-t-il en souriant… Une autre question posée par Clément : « Combien de jours travaillez-vous par mois ? » Il répond : « entre 12 et 15 jours par mois, chez Air France, on a une certaine liberté sur le choix des horaires ». Etre pilote chez Air France paraît donc une situation très confortable. De plus, il affirme que la parité est très équilibrée à l’étonnement de la classe : « de 30 à 40% de pilotes sont des femmes chez Air France ». Sur la question du stress en vol, il répond qu’il ne se rend pas bien compte de sa responsabilité envers les passagers. Cela engendre peu de stress. Lorsqu’il y a un problème, le pilote pense plus à sa vie qu’a celle des passagers, naturellement.

Finalement il nous a montré quelques vidéos prises durant son travail, comme un vol Paris-Barcelone en accéléré. « Je prends toujours le même plaisir au décollage et à l’atterrissage, je ne m’en lasserais jamais ». Ou bien la vue du cockpit avant le décollage.

Cette intervention a beaucoup apporté au groupe. M. Branly nous a éclairé sur de nombreux points de sa profession. Il nous a permis de nous faire une idée sur un métier plus que proche de notre projet. Il a donné l’envie de devenir pilote à de nombreux d’entre nous. Ce fut un plaisir d’écouter un homme passionné par ce qu’il fait et heureux de le partager. Nous tenons à le remercier.